MERIAN Danielle

SOS AFRICAINES EN DANGER



 Danielle Merian

SOS AFRICAINES EN DANGER

 

L’Objectif 

Association Sos Africaines en danger a été créée en France par de jeunes réfugiées musulmanes d’Afrique de l’Ouest, excisées et mariées de force enfants. Danielle Merian s’est engagée comme présidente à leurs côtés pour les représenter et combattre le crime d’excision.

 

Le Projet : 

L’association et Danielle Merian ont monté un programme social avec leurs partenaires locaux pour aller dans les 10 pays francophones dont les femmes de l’association sont issues avec des school bus transformés en dispensaires connectés dans les villages les plus isolés, là où il n’y a pas de routes, soigner les femmes et les fillettes, et informer les populations qu’ailleurs est abandonnée cette pratique néfaste, notre pays pilote étant le Sénégal.



Résultats 

  • 10 cellules d’appui logistique itinérantes : les school bus dispensaires
  • 10 équipes dans les 10 school bus (communicants, agents de santé, chauffeurs/mécaniciens)
  • 10 tournées nationales reproductibles Une présence soutenue d’un réseau internet 2.0 (site internet, chaîne You Tube, réseaux sociaux : Twitter, Facebook, TikTok )
  • Un panel d’outils de communication militants : 1 pièce de théâtre interactive, 1 web série, des reportages, 1 film cinématographique Des micro-actions régionales réalisées, valorisées et pérennisées
  • Un renforcement des capacités de réflexion et de prises de décisions en amont et sur le terrain : un club de réflexion, des réunions en ligne et en présentiel l’émergence d’une force de proposition panafricaine pour éradiquer l’excision Une banque de données statistiques en temps réel
  • Un fascicule capitalisant des recommandations et réussites.

 

Danielle Merian s’est engagée pour trouver des fonds pour réaliser le programme du chef projet en faisant un appel aux dons à la société civile sur la plate-forme américaine GoFundMe/daniellemerian et en recherchant le mécénat d’entreprises.

Depuis la loi de 2015, elle est « Tiers Accompagnant » à l’OFPRA pour les nouvelles adhérentes qui demandent le statut de réfugiée (avec 7 autres déléguées qu’elle a fait nommer, 4 avocates en exercice, 1 magistrate à la retraite, 1 psycho-sociologue, 1 psychologue) 

Elle les prépare à l’entretien et les aide à fournir des preuves de leurs traumatismes et des sévices subis. Elle les réunit mensuellement pour leur donner des livres, des vêtements qu’elle recueille, et pour permettre à celles qui sont réparées d’expliquer leur réparation clitoridienne à celles qui l’envisagent.

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